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Nous ne pouvions pas laisser passer cette mascarade sans nous manifester.


Alors que ces dernières décennies des dizaines de milliers de lits ont été supprimés, sans création de structures alternatives pour compenser ces fermetures, avec un sous effectif massif toutes ces années, alors que les chambres d'isolement et les contentions des patient-es se sont banalisées, une indignité nationale totale, alors que les souffrances psychiques de la population se font massives en temps de Covid, le gouvernement Macron a décidé d'accélérer le mouvement pour enterrer ce service public de psychiatrie à l'agonie...


Ces derniers mois de nombreux·ses collègues, épuisé·es, ont quitté ce navire à la dérive.

Conséquences : lits et structures ferment à tour de bras. Les patient·es souffrent. On ne s'en

occupe pas bien.

Les collègues souffrent aussi d'une totale perte du sens de leur travail. De tout cela Macron s'en moque. L'objectif désormais est de "graduer", "faire du tri", entre troubles soit-disant légers, et troubles soit disant plus graves.

Pour orienter le maximum de jeunes et d'adultes dans le secteur libéral, où des psychologues, notamment, effectueront à la chaîne des thérapies brèves estampillées par l'HAS, des thérapies low cost et mal payées. Et pour les plus pauvres : pas de soins du tout...


Un sursaut est donc vital ! Des milliards sont nécessaires, pour, en urgence, créer les milliers

de lits, de structures et d'emplois dont nous avons besoin. Pour augmenter nos salaires, parce que de ce côté là aussi, il y a un gros problème !

Il faut aussi que cesse le management par la peur. Que cesse la répression des lanceurs·euses d'alerte comme le docteur Bellahsen et les collègues du Rouvray qui dénoncent ces conditions indignes.


Aujourd'hui, nous avons marqué le coup. Mais il faudra clairement élever le niveau de résistance, le rapport de force. Rassembler largement, coordonner, s'unir, syndiqué·es, non syndiqué·es, dans un grand mouvement national.


Le 25 septembre, une conférence des soins psychiques et du médico-social a mis en perspective une manifestation nationale à Paris, le 18 novembre.

Aujourd'hui dans la rue, demain on continue, jusqu'à la victoire !

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